mercredi 5 août 2015

La lutte traditionnelle sénégalaise


UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS
********************
UFR DES CIVILISATIONS, RELIGIONS, ARTS ET COMMUNICATION.
SECTION : METIERS DU PATRIMOINE
THEME : LA LUTTE :DE LA GLOIRE AU PROFESSIONNALISME
NIVEAU : Licence 2

Groupe 5 :             Sous le contrôle de : Mme KANE LO
Yaya Sy
SaliouDiop
 El hadjiBakhoum
Nianga DIOUF
Mamadou junior Guissé


                        Année académique : 2014-2015 


   PLAN
INTRODUCTION
I-Historique et fondements de la lutte
1-historique
2-fondements Rituels et folkloriques
II-De la gloire au professionnalisme
1-La lutte traditionnelle
2-La lutte moderne
3-Le passage au professionnalisme
III-Les impacts de la lutte
1-Les conséquences positives
2-Les conséquences négatives
CONCLUSION
  


INTRODUCTION
En Afrique de l’Ouest, on parle souvent de sport sous régional, quand on cite lalutte, du fait qu'il s'agit là d'une pratique issue de notre patrimoine socio-culturel. Cette forme d'expression corporelle existe dans presque toutes les ethnies et faitpartie  intégrantedes éthoset des habitus. A la fois sport, jeu et espace de création littéraire ou la poésie s’auréole de musique et s’innerve de rythmes, la lutte est un phénomène immense au Sénégal. La place qui lui arrive par hasard se perçoit dans l’aménagement de l’espace habité ou des aires de jeux multifonctionnels  qui lui sont notamment consacrées.
Ainsi depuis 1974,  la lutte au Sénégal a été codifiée sous le nom de lutte sénégalaise. Elle se différencie en deux(02) styles : la lutte traditionnelle sans frappe et la lutte traditionnelle avec frappe.
I-                   Historique et fondements de la lutte
1-historique
D’une part, les sources orales nous ont permis de connaître quelques hauts faits de notre histoire, il n'en demeure pas moins qu'elles souffrent souvent d'un manque réel de précisions et de références. Dès lors, en tentant d'approfondir nos connaissances concernant l'histoire africaine, nous nous heurtons  à un manque presque total de documents écrits dans bien de domaines tels que la lutte traditionnelle. L'histoire du " Lamb" est une œuvre ardue car en s’appuyant sur la tradition orale, les faits devant être soumis à la vérification contradictoire pour pouvoir prétendre à la vérité historique. La lutte avec frappe date de l’antiquité ; elle s'appelait  "PUGILAT" ou combat à mains nues. Dans la Grèce antique la lutte à coups de poings fut introduite dans les écoles au même titre que les beaux-arts et la philosophie.
En Afrique et plus particulièrement dans notre sous-région, elle serait réapparue dans les royaumes du Cayor, du Baol, du Djolof et  dans une partie du Walo et du Sine. Dans un passé précolonial, ces royaumes ont constitué le domaine traditionnel du Wolof.
Ils seraient issus du morcellement de l'empire du Jolof de NdiadianeNDIAYE ( XIIe s ) intervenu au XVIe siècle précisément vers1550 après la bataille de Danki. Dès lors, ils se constituèrent en petits royaumes indépendants en état de guerre permanente. La violence est souvent présentée comme étant le moyen privilégie de conquête du pouvoir. On notait l'existence d'armées redoutables et l'épisode final de toutes les batailles était le corps à corps. Cette conception de combat était très anciennement ancrée dans l’Afrique païenne. La lutte remplissait ainsi les fonctions d'une activité utilitaire préparatoire à un métier de soldat. Les hommes y étaient initiés dès le bas-âge, ce qui constituait pour eux une épreuve morale et psychologique.
 D’autre part, aussi loin que l'on descende dans l'histoire orale du Sénégal, nous apprenons que les périodes de récolte dans les villagesont toujours été égayées par des séances de lutte.Dès lors, seuls les rois organisaient les séances de lutte pour célébrer la fin des récoltes.Cependant, le jeu se répandit finalement dans toutes les contrées  des royaumes médiévaux, avec toutefois une exigence : l’obligation d’adresser au prince une demande d’organiser les séances de lutte. Le prince l’accordait en déterminant le jour de séance de chaque demandeur. Telle est l’origine de la lutte.
2-fondements Rituels et folkloriques
La lutte est auréolée de nombreux rituels mystiques, qui sont des chants de bravoure censés galvaniser les lutteurs. Le lutteur attitré porte également des jambières faites notamment de cauris, de morceaux de peau de certains animaux, de bouts de bois d’essences choisies, etc. fixés à de solides fils de coton noués à plusieurs endroits .Tout cela est suivi par des cérémonies pour conjurer le mauvais sort avant chaque combat. Au-delà de la préparation physique des lutteurs, le cortège des marabouts accompagnant les athlètes dans l’arène de la compétition, viennent cristalliser des prières salvatrices censées de donner la victoire à son protégé qui arbore des gris-gris (talisman) de même que des prises de bains rituels. Avant chaque affrontement le lutteur se livre à la danse « Baccou » qui consiste à chanter ses prouesses en vue d’intimider l’adversaire et de séduire son public en dansant au rythme du tam-tam. Chants, également entonnés par les griots et griottes attitrés, qu’on appelle alors  « WOYYU LAMB ».

Le lutteur est appelé à porter une tenue appelé « GUEMB ». Cette tenue est composée d’un pagne mesurant environ deux mètres de long sur un mètre de large, noué autour de la taille et passé entre les jambes, à l’inverse du  sens du port habituel, de sorte que la partie tombante se retrouve derrière soi. Une bande de cotonnade d’environ 15cm  de large est croisée sous le pagne devant soi, à la hauteur du sexe, puis attaché au dos autour de la taille et pend au-dessus le pagne. Quelque fois, elle constitue une sorte de traine derrière le lutteur, en raison de sa longueur.
La tenue mise, complétée par les accoutrements aux jambes, aux bras, à la poitrine quelque fois un bandeau au front ou une plume d’oiseau de proie fichée dans la touffe des chevaux objet de fierté, élément de l’esthétique locale et même de poésie amoureuse. 
Dès son arrivée dans l’arène, le lutteur se fait dégager un chemin pour passer à travers le cercle des spectateurs. La première chose qu’il fera c’est de nouveau lancer une pincée de sel dans l’arène pour neutraliser tous les actes malveillants dont il pourrait être l’objet. Puis, mettant un genou à terre, il prélèvera une poignée de sable, dira sur elle des incantations ou des paroles propitiatoires avant de la jeter également dans l’arène.
Il se dirigea ensuite vers les tam-tams et percutera   avec une baguette d’une plante choisie la peau du tambour major. Quelque fois, il s’en ira directement au milieu de l’arène, fichera en terre la corne d’antilope, et se recouvrira du pagne qu’il avait attaché a l’épaule, avant de procéder à une série de manipulation dérobées à la vue et à la curiosité des spectateurs. Quand le lutteur se découvre enfin, il est déshabillé  le corps nu orné des accoutrements décrits plus hauts. Alors il peut faire un tour de l’arène dans une démarche altière et féline avant d’aller s’asseoir.
A l’endroit où il établit son camp, se trouvent ses accompagnateurs et un ensemble d’objets hétéroclites, dont de nombreuses bouteilles d’eaux efficaces. Il y’a souvent un enfant parmi ses accompagnateurs qui étend entre ses jambes un pagne, dont fixe chacun des deux bouts entre le gros orteil et l’orteil suivant, de sorte qu’il constitue une  espèce de natte. A son milieu, le lutteur place le pagne qui le couvrait enroulé sous la forme d’un coussinet, et se s’y assoit. Devant lui, il va de nouveau ficher en terre sa corne et lacer autour de celle-ci, tous les objets qui contribuent  à sa sécurité face aux manipulations adverses, et qui préservent et renforcent son efficacité technique.
II-De la gloire au professionnalisme
1-La lutte traditionnelle sans frappe
C’est celle que l’on retrouve un peu partout en Afrique. Elle consiste pour ceux qui la pratiquent à venir à bout de l’adversaire en le projetant au sol selon les limites du règlement. Il s’agit donc de marquer sa supériorité en faisant preuve de qualités de force de ruse d’adresse et d’agilité.
Au Sénégal, elle est généralement pratiquée par les lutteurs halpulaar, originaires de la région fleuve, les Diolas de la Casamance, les Peulhs de Kolda et les Sérères du Sine, du Saloum et de la Petite côte. Alors que dans la campagne, les rencontres se déroulent au milieu de la place du village, dans les grandes capitales régionales, elles se déroulent généralement dans les installations de fortune implantées dans les quartiers populaires de la capitale.
C’est au niveau de la lutte traditionnelle que l’on retrouve les plus grands techniciens. Il faut souligner que la majeure partie des grands champions actuels de la lutte Sénégalaise ont fait un passage dans les arènes de lutte traditionnelle.
Contrairement aux adeptes de la lutte avec frappe qui perçoivent des centaines de millions pour un grand combat, les lutteurs traditionnels sans frappe touchent entre cent mille (100.000) et cent cinquante mille francs ou parfois des bœufs. Cette disparité s’explique par les prix d’entrée peu importants payés par les spectateurs. Les organisateurs, qui bénéficient rarement de l’apport des sponsors, font appel à des parrainages. Les lutteurs Sénégalais remportent souvent les tournois de lutte traditionnelle en Afrique. Ils confirment leur suprématie sur le plan continental surtout aux dépens des Nigériens.
Sur le plan national, depuis plusieurs années, il est organisé le drapeau du Chef de l’Etat qui réunit la crème de la lutte traditionnelle. Des efforts ont été faits en direction des participants à cette épreuve dont les meilleurs sont récompensés financièrement et matériellement. Pour une politique de décentralisation l’édition 2011 du tournoi est organisée au stade Ely ManelFall de Diourbel région du Sénégal.
2- La lutte avec frappe ou lutte moderne
A travers le monde, la fédération internationale de lutte amateur (FILA) a recensé plus d’une centaine de formes de lutte. La particularité de la lutte avec frappe, c’est d’être une forme de lutte pratiquée pour l’instant uniquement au Sénégal. C’est une forme de lutte traditionnelle qui trouve sa spécificité dans l’admission des coups de poings. Elle a été définie comme une « discipline où les lutteurs utilisent les techniques de la lutte Sénégalaise plus les coups de poing en usage en boxe anglaise».
Un combat de lutte dure quarante-cinq minutes et prend fin avec la chute d’un des lutteurs, par K.O comme le cas en boxe, ou parfois sur blessure d’un des lutteurs. Il arrive aussi que les supporters d’un lutteur envahissent l’enceinte de lutte pour tirer d’affaire leur poulain en mauvaise posture. Ce qui est de plus en plus rare, en raison de la forte présence dissuasive des forces de sécurité. En dehors de la perte de la rencontre, le lutteur est exposé à des sanctions réglementaires et financières. Contrairement à la boxe ou au karaté, les adeptes de la lutte ne portent pas de gants. C’est ce qui explique les nombreux cas de blessures constatées à l’occasion des combats de lutte avec frappe. A Dakar, en l’absence d’une véritable arène nationale pouvant contenir des milliers de spectateurs, les grands combats se déroulent généralement au stade Iba Mar Diop, situé dans la Médina, un quartier populaire de Dakar et plus fréquemment au stade Demba DIOP situé aux alentours des quartiers populaires comme Grand-Dakar, Niarry –Talli.
Le stade Léopold Sédar Senghor est parfois utilisé comme lors des combats chocs qui drainent des milliers de personnes comme par exemple le combat Moustapha Gueyede l’écurie de FASS et Mor fadam. La popularité de la lutte est incontestable, elle suscite l’engouement auprès de toutes les couches de la société Sénégalaise. La location des places pour un combat entre lutteurs de haut niveau varie entre 1000 et 5000Fcfa.
Parmi les spectateurs, on rencontre des intellectuels mais la grande majorité d’entre eux est constituée de commerçants du quartier qui au lendemain de la victoire de leur lutteur lui offrent des cadeaux (postes radios, téléviseurs et même des billets d’avion).
Un combat de lutte est aussi un défilé de mode où hommes « Ndananes » et femmes appelées « driankés » se côtoient pour exhiber leurs tenues traditionnelles et leurs parures. C’est le lieu aussi où les supporters des deux camps se livrent à un jeu de pronostics.
Depuis quelques années avec la guerre des télévisions, les grandes affiches sont retransmises en direct. Cette médiatisation, avec l’arrivée massive des sponsors dans l’arène, a beaucoup contribué à faire de la lutte avec frappe le sport le plus populaire du Sénégal.
Sur un autre registre, force est de constater que les lutteurs avec frappe sont actuellement les sportifs les mieux payés au Sénégal. C’est ainsi que, pour un grand combat, le cachet d’un lutteur dépasse généralement les émoluments d’un footballeur professionnel évoluant dans club de première division pour une période d’un an. Si MbayeGuéye, le premier tigre de Fass, et Mohamed Ndiaye dit « Robert Diouf » ont pour la première fois de l’histoire de la lutte touché la somme d’un million de francs CFA pour un combat de lutte dans les années 70. Le cachet des nouveaux princes de l’arène à savoir les ModouLô de l’écurie Rock Energie, Omar Sakho alias Balla Gaye 2 de l’école de lutte Balla GAYE, Ibrahima Dione dit Gris Bordeau de l’écurie Fass authentique et surtout celui du « roi des arènes »YahyaDiop alias Yékini de l’écurie Ndakaru, dépasse de loin les soixante millions qui était le record des cachets avec l’avènement de Mohamed Ndao dit Tyson.

3/ évolution de la lutte
Parler de l’évolution de la lutte traditionnelle avec frappe en milieu urbain c'est peut être expliqué sa survie. Les combats bénéficient d'une large couverture médiatique grâce à laquelle certains n'hésitent pas à attribuer sa pérennité. Les journaux, la télévision, la radio contribuent à polariser l'attention de la population vers ces combats De gladiateurs des temps modernes. ".Des signatures de contrats et des séances d'entrainent sont projetés à la télévision, les interviews de lutteurs en effort sont recueillis. Les journaux par leurs titres très évocateurs combat: de Titans," choc de l'année l "le punch face à la science  dans l'arène " participent à entretenir ce tapage médiatique digne des grandes rencontres internationales. Il n'est pas étonnant alors que 'une bonne affiche leur est proposée les amateurs n'hésitent pas à se déplacer en masse. On est déjà arrivé à enregistrer des recettes allant jusqu'à 100.000.000 et même plus.
III-Les impacts de la lutte
1-Les conséquences positives
 La lutte sénégalaise ne laisse personne indifférent au Sénégal et lespersonnes interrogées à ce titre soutiennent que c’est un facteur de revalorisation culturelle, traditionnelle voire patrimoniale qui se développe à partir d’un sentiment de fierté et en font une pratique très aimée. « La lutte, c’est ma vie, ma culture » nous dit un lutteur de Fass Benno. La lutte est une épreuve de combat, un sport traditionnel qui permet de rapprocher les populations, en ce sens qu’elle permet d’unir des personnes et de favoriser les échanges culturels. La lutte occupe une place importante dans le processus éducatif en ce qu’elle impose à l’enfant l’apprentissage de la sociabilité à travers l’endurance acquise  dans l’affrontement à armes égales avec ses pairs, selon des règles démocratiques (ouverte à tous les garçons). Grâce à la lutte, ce processus éducatif  intègre une découverte du terroir villageois si non de la contrée, qui élargit le repère et l’horizon des jeunes postulants. Elle éduque également aux respects des règles sociales collégialement convenues, portées par chacun des membres du corps social qui, en l’occurrence, peut devenir juge avec l’aptitude à rendre le verdict de l’affrontement.
Comme pratique ou comme spectacle la lutte est ce pendant un moyen d’insertion des jeunes auparavant marginalisés ou en marge de notre société. La lutte constitue aussi un secteur de rentabilité car le vainqueur ou le champion toujours rentre avec des biens, d’animaux comme  aussi de céréales et surtout des biens économiques. Elle est aussi un moyen de renforcement des relations et de connaissances entre les différents acteurs.
2-Les conséquences négatives
La lutte avec frappe renferme en elle une bonne partie  des maux dont souffrele sportmoderne : à savoir la recherche absolue de la victoire par tous les moyens, le mercantilisme,la politisation. Ils font d'elle hélas un phénomène quasi incontrôlable par lesdifférentes équipes fédérales et les comités nationaux provisoires qui se succèdent dans sa gestion.Chaque manifestation de lutte avec frappe constituait une véritable fête à laquelle venaient communier les spectateurs. C'est pourquoi on avait pensé à la mise sur pied d'une réglementation commune qui devait régir cette pratique tout en observant son côté folklorique et original.
De nos jours le culturel meurt à petit feu pour faire face à une course effrénée vers le profit entrainant des comportements qui défient les règles lesplus élémentaires detoutepratique sportive.Desmesures importantes s'imposentcar il faut reconnaitre quec'estune discipline quifaitvivre beaucoup defamilles.
Les Sénégalais ont-ils vraiment mesuré l’impact de la lutte sur leur société ? Cette jeunesse sénégalaise aujourd’hui qui n’a aucune garantie de trouver du travail après un cursus scolaire parfois sanctionné par de grands diplômes. Alors qu’après un combat qui peut durer des secondes ou au plus cinq minutes, on peut devenir millionnaire. N’y a-t-il pas lieu d’abandonner les études pour aller chercher ces millions qui ne demandent aucun diplôme ?
Si une telle pensée arrivait à dominer dans la conscience des jeunes sénégalais qui seraient les administrateurs de demain ? Le Sénégal ne risque-t-il pas de souffrir de l’absence d’intellectuels pour gouverner le pays, à l’image des pays européens avec leur politique de restriction de naissance. Laquelle a entrainé la faiblesse de la force vive à un certain moment dans l’emploi. Ou bien ce sont les enfants de nos parents expatriés ayant eu la chance d’aller à l’école dans leur pays d’immigration qui reviendront gouverner. Le cas échéant, ne se posera-t-il pas alors un problème de culture.
C’est une bonne matière à réfléchir. Surtout que le CNG qui est chargé de conduire ce sport, a avancé, dans une ses sorties, le chiffre de six milles lutteurs licenciés. Ils sont combien de lutteurs étant à la porte du CNG à la quête d’une licence sans compter ceux qu’on appelle les amateurs qui, un jour ou l’autre peuvent se retrouver dans le professionnalisme. Il est bon de payer de fortes sommes aux lutteurs ; mais il est aussi bon de dire qu’un lutteur sera difficilement gouvernant. La lutte fait partie de notre tradition, c’est vrai, mais il faut penser à l’associer aux études, à l’image du football qui développe le concept sport / études.
Pour ce faire, l’Etat doit ipso facto se pencher sur cette question qui, aujourd’hui semble passer inaperçue ou tout simplement, l’Etat ferme les yeux parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’au Sénégal certains lutteurs valent mieux ou sont enviés par certains Ministres. La preuve, certains leaders politiques ne tardent pas à courtiser des lutteurs pour battre leur compagne électorale. Donc ces derniers jamais ne se mettront en porte à faux avec ces lutteurs de peur de perdre le beau monde que drainent ces lutteurs : les fans.
CONCLUSION

D’une façon générale, la lutte est une pratique populaire dans de nombreux pays ? Elle est certainement une des disciplines individuelles les plus pratiquées dans le monde. A la fois pratique sportive et artistique, la lutte se pratique sous une forme spontanée chez les enfants. Dans certaines sociétés, elle revêt un caractère prestigieux. Lutter, c’est l’art de faire passer les émotions et les actions dans l’âme du spectateur par l’expression vraie des mouvements, des gestes, du corps et de la culture. La lutte au Sénégal s’inscrit dans le processus de passage des jeux aux sports selon le phénomène de « sportivisation » des jeux traditionnels. Elle apparait comme pratique sportive à part entière. Elle reste une pratique sportive traditionnelle issue des traditions culturelles sénégalaises. En effet, la lutte demeure ancrée dans l’imaginaire sénégalais, lié au monde des croyances et des superstitions.

SOURCES :
GOOGLE :
Ø  La lutte avec frappe. L’actualité de la lutte sénégalaise traditionnelle avec frappe » - Article de lutte Magazine
« La lutte sénégalaise » - Sur au-Sénégal. Com 
« La lutte sénégalaise » - Sur le site de lINA, un extrait de 2’ 14 sur les 7’ 28 d’un reportage réalisé pour l’émission télévisée Les coulisses de l’exploit et diffusé par l’ORTF le 15 avril 1964 ; on y voit notamment Robert Diouf
« Yékini, la légende vivante de la lutte sénégalaise. Le lutteur invaincu depuis neuf ans » -Interview réalisé par David Cadasse le 17 février 2006










1 commentaire:

  1. Bonjour Tout le monde, je vous encourage à continuer à travailler davantage pour relever les défis.

    RépondreSupprimer